1 novembre 2009
7
01
/11
/novembre
/2009
17:18
Le thème de la semaine chez Dana se rapporte au folklore, nous n'en manquons pas en Belgique
Les géants d'Ath, Les chinels de Fosses, les Blancs-Moussis de Malmedy, le Meyboom et l' Ommegang sur Bruxelles, les marches de l'Entre-Sambre et Meuse et nos fameux gilles de Binche ne forment qu'une petite partie de notre folklore
Je vais donc me limiter et vous parler des gilles de Binche
La matinée

Dès potron-minet, les premiers « ra » et « fla » se font déjà entendre dans la petite ville de Binche endormie, mais le Gille, lui, est déjà réveillé et bossé depuis quelques heures. Il attend, sans doute impatiemment, qu’un groupe de ramassage vienne le chercher. Et déjà, ramon en main, il exécute ses premiers pas de danse dans les rues, sans se soucier du froid ou des flocons de neige, tant sa joie d’être à nouveau le roi des festivités est intense. Plus la matinée avance, plus les petits groupes sont nombreux. Après quelques arrêts chez des particuliers, les groupes font une pause, vers 8h, dans un café, un restaurant afin d’y déguster huîtres et champagne et de se remettre d’aplomb de ce réveil agité. Vers 9h, les sociétés se rassemblent, et les Gilles arborent leur masque de cire à moustache, lunettes et favoris, symbole de l’unité du personnage de Binche. Ils ne tomberont le masque que vers midi, lorsqu’ils seront reçus à l’hôtel de ville. Après cette matinée bien remplie, l’heure du repas a sonné. Les sociétés de Gilles se disloquent afin de se rendre soit à leur domicile, soit au restaurant pour y goûter un court repos et un dîner bien mérité.
Le cortège aux oranges

L’après-midi, le Gille troque son ramon pour un panier d’osier et rejoint (toujours accompagné d’un tambour) les autres membres de sa société qui se mettent déjà en place pour le départ du cortège. 15h30, le cortège aux oranges se met en marche dans la rue principale de la ville. Précédés des Arlequins, Pierrots, et autres Paysans, les Gilles forment un cortège haut en couleur, arborant ainsi leur grand chapeau en plumes d’autruches, soit blanc, soit légèrement coloré. La foule est toujours nombreuse à ce moment de la journée, et le spectateur ne tarde jamais à recevoir des oranges, véritables offrandes de la part du Gille. Mais malheur à celui qui commettra le péché de lèse-majesté en relançant ce cadeau, car le roi du cortège peut parfois se montrer agressif.
La soirée

Les paniers sont vides, le cortège s’achève, mais très vite, il faut se préparer pour le cortège du soir. Tout aussi animé par les fanfares, l’ultime cortège est égayé par les feux de Bengale, pour atteindre son apothéose sur la Grand-place, vers 21h30 où les sociétés prennent part au gigantesque rondeau final qui durera pendant tout le feu d’artifice. Chaque société se retrouve alors dans son local près duquel elle effectuera son dernier rondeau pour, ensuite, se séparer et déambuler dans les rues de la ville au son des tambours jusqu’au petit matin du mercredi des Cendres.
Le carnaval de Binche est proclamé par l'Unesco: chef d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l'Humanité
.
Les géants d'Ath, Les chinels de Fosses, les Blancs-Moussis de Malmedy, le Meyboom et l' Ommegang sur Bruxelles, les marches de l'Entre-Sambre et Meuse et nos fameux gilles de Binche ne forment qu'une petite partie de notre folklore
Je vais donc me limiter et vous parler des gilles de Binche
La matinée

Dès potron-minet, les premiers « ra » et « fla » se font déjà entendre dans la petite ville de Binche endormie, mais le Gille, lui, est déjà réveillé et bossé depuis quelques heures. Il attend, sans doute impatiemment, qu’un groupe de ramassage vienne le chercher. Et déjà, ramon en main, il exécute ses premiers pas de danse dans les rues, sans se soucier du froid ou des flocons de neige, tant sa joie d’être à nouveau le roi des festivités est intense. Plus la matinée avance, plus les petits groupes sont nombreux. Après quelques arrêts chez des particuliers, les groupes font une pause, vers 8h, dans un café, un restaurant afin d’y déguster huîtres et champagne et de se remettre d’aplomb de ce réveil agité. Vers 9h, les sociétés se rassemblent, et les Gilles arborent leur masque de cire à moustache, lunettes et favoris, symbole de l’unité du personnage de Binche. Ils ne tomberont le masque que vers midi, lorsqu’ils seront reçus à l’hôtel de ville. Après cette matinée bien remplie, l’heure du repas a sonné. Les sociétés de Gilles se disloquent afin de se rendre soit à leur domicile, soit au restaurant pour y goûter un court repos et un dîner bien mérité.
Le cortège aux oranges

L’après-midi, le Gille troque son ramon pour un panier d’osier et rejoint (toujours accompagné d’un tambour) les autres membres de sa société qui se mettent déjà en place pour le départ du cortège. 15h30, le cortège aux oranges se met en marche dans la rue principale de la ville. Précédés des Arlequins, Pierrots, et autres Paysans, les Gilles forment un cortège haut en couleur, arborant ainsi leur grand chapeau en plumes d’autruches, soit blanc, soit légèrement coloré. La foule est toujours nombreuse à ce moment de la journée, et le spectateur ne tarde jamais à recevoir des oranges, véritables offrandes de la part du Gille. Mais malheur à celui qui commettra le péché de lèse-majesté en relançant ce cadeau, car le roi du cortège peut parfois se montrer agressif.
La soirée

Les paniers sont vides, le cortège s’achève, mais très vite, il faut se préparer pour le cortège du soir. Tout aussi animé par les fanfares, l’ultime cortège est égayé par les feux de Bengale, pour atteindre son apothéose sur la Grand-place, vers 21h30 où les sociétés prennent part au gigantesque rondeau final qui durera pendant tout le feu d’artifice. Chaque société se retrouve alors dans son local près duquel elle effectuera son dernier rondeau pour, ensuite, se séparer et déambuler dans les rues de la ville au son des tambours jusqu’au petit matin du mercredi des Cendres.
Le carnaval de Binche est proclamé par l'Unesco: chef d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l'Humanité
.