Lumières chaudes
un hall scintille
lumières blafardes
un hall s'endort
Bruxelles, Avenue Louise
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Lumières chaudes
un hall scintille
lumières blafardes
un hall s'endort
Bruxelles, Avenue Louise
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LA LEGENDE DU POINSETTIA
C'était la veille de Noël. Tout au fond de l'église, Lola, une petite mexicaine, tout en larmes, priait : "S'il-te-plaît, mon Dieu, aide-moi! Comment pourrais-je montrer à l'Enfant Jésus que je l'aime, je n'ai pas la plus petite fleur à lui offrir pour mettre au pied de sa crèche!" Soudain, il y eut un éclair brillant, et Lola vit à côté d'elle son ange gardien. "Jésus sait que tu l'aimes, Lola, il voit tout ce que tu fais pour les autres. Ramasse seulement ces plantes qui poussent sur le bord de la route".
"Mais ce sont des mauvaises herbes!" s'écria Lola.
"Les herbes qu'on appelle mauvaises sont seulement des plantes dont l'homme n'a pas encore découvert ce que Dieu veut qu'il en fasse" répondit l'ange dans un sourire.
Lola entra dans l'église les bras chargés de cette verdure disparate et la déposa respectueusement parmi les autres fleurs qu'avaient apportées les habitants du village. Soudain, un murmure d’ébahissement parcourut la chapelle : les «mauvaises herbes» de Lola étaient transformées en superbes fleurs rouges comme des langues de feu! C'est depuis ce jour que les poinsettia s'appellent au Mexique «Flores de la Noche Buena», fleurs de la Sainte Nuit.
En 1825, Joël Poinsett, un ambassadeur des États-Unis au Mexique, rapporta des boutures de cette plante et la fit connaître aux Américains et aux Canadiens. On l'offre en cadeau à Noël.
ruelle sordide
il y fait sombre
seule une lueur
un réverbère
éclaire la nuit
j'avance
un mur se dresse
hautes façades
fenêtres closes
pas une seule lumière
mon coeur hurle la peur
je fixe la clarté
tout'autour c'est ombre
seul l'éclat d'un flash
fait briller l'atmosphère
je me bats
les ténèbres m'enserrent
je sens leurs haleines fétides
on me suit, je m'enfuis
je trébuche, je m'étends
une lame brille dans la nuit
je sens leurs odeurs
il n'est pas l'heure
il n'est plus l'heure
de poursuivre ma vie.
Jaly
Une église, les portes ne sont pas encore ouvertes,
je me pose une question, pourquoi les portes des églises ne sont-elles plus ouvertes en tout temps
Y a-t-il trop de richesses à voler à l'intérieur ou tout simplement l'église ferme la porte elle aussi à tous les passants.
Avant j'aimais rentrer dans une église, admirer les vitraux, les gisants parfois ou autres monuments... maintenant c'est terminé, s'il pleut, s'il neige je ne peux même plus m'y abriter un instant.
25 décembre, minuit approche, les cloches sonnent à toute volée, appelant les chrétiens à la Messe de minuit, le Christ est né......, tiens donc minuit mais non tout cela est bien changé également, le curé ou l'abbé a parfois 11 paroisses à assumer il doit même se faire aider, et voila la messe de minuit répartie entre le 24 à 17h et le 25 à 11h....
Même le Pape s'y est mis cette année, 22 heures pour raison de santé, tiens donc si cela avait été minuit y aurait-il eu un incident, une femme, le Pape qui tombe, bizarre tout cela il y 2 semaines c'était le Président Berlusconi qui se faisait agresser à Milan, est-ce un signe... celui que le peuple attend, la colère gronde....
Tout cela pour vous montrer sous forme de recto-verso une église sur la commune de Bruxelles (Schaerbeek)
de face
arrière gauche
arrière droit
profil droit
Bien souvent nous découvrons aux coins des rues environnant la Grand'Place de Bruxelles de petits orchestres qui mettent une ambiance folklorique, qu'il s'agisse de musique des Andes ou roumaines c'est un régal de les écouter
Bonnet sur la tête il ne faisait vraiment pas très chaud.....
Et puis il y avait les Roumains dont la musique est pour moi pure merveille, j'ai pu échanger quelques mots, ils ont interprétés pour moi la "hora ca la caval" roumaine"
Après l'échec de la conférence de Copenhague, Sarkozy est rentré bredouille en victime co-latérale …Et de ce fait, l'Etat UMP perd encore un peu plus de crédibilité au profit des verts, et autres écologistes qui sont –eux aussi- pour un « capitalisme vert », et qui ne manqueront pas de récupérer le bébé, et l'eau du bain libéral qui va avec !
Depuis des mois, à coups de déplacements à l'étranger ou de discours solennels sur l'avenir du monde, le chef de l'État avait pris soin de se poser en champion de la lutte contre le réchauffement climatique. Espérant, en cas de véritable accord international, apparaître, au moins aux yeux de l'opinion publique française, comme « la cheville ouvrière » sans laquelle rien n'aurait été possible. Voire d'y triompher, les médias amis aidant. Mais pas seulement les médias. Car les groupes financiers avaient tout intérêt à contrôler le déroulement des négociations. Et ces lobbys étaient présents dés le début du sommet. Chaque délégation était rappelée à l'ordre dès son arrivée par le spectacle d'une grosse et fausse planète, dominant la place centrale de la ville.
Ce globe tourbillonnant était couvert de logos d'entreprises - la marque Coca-Cola était apposée sur l'Afrique, tandis que Carlsberg semblait s'être approprié l'Asie ; McDonald's annoncait juste au-dessus "I'm loving it !" en grandes lettres rouges. Cette mappemonde pleurait « Bienvenue à Hopenhagen ! » Telle est la triste réalité de ce sommet qui était voué d'avance à l'échec.
Car rien n'a permit d'avancer vers des solutions qui permettraient de contrôler les émissions polluantes à l'échelon international, si ce n'est un texte consistant à autoriser des pratiques déjà en vigueur : « une étude réalisée par l'Université de Stanford a montré que la plupart des projets qui sont financés au titre de ces « réductions » n'existent pas, ne fonctionnent pas ou auraient eu lieu de toute façon. Et pourtant, il ne s'agit pas là de simples amuse-gueule au menu de l'accord attendu : c'est le plat principal ! Par exemple, si l'on en croit les propositions des États-Unis, pays qui possède de loin le niveau le plus élevé d'émissions par habitant dans le monde, ils n'auront même pas à se donner la peine de réduire leurs émissions de gaz d'un seul tuyau d'échappement jusqu'en 2026, puisqu'ils financeront tout simplement ces projets-fantômes en contrepartie. » [1]
Ainsi, le deal passé entre les pays occidentaux et pays émergeant est légalement en vigueur : l'astuce repose principalement sur une bizarrerie du système : un pays riche peut réduire ses émissions sans effectivement émettre moins de gaz à effet de serre. Comment est-ce possible ? Il peut tout simplement payer un pays pauvre pour émettre moins qu'il ne l'aurait fait autrement. En théorie, cela semble correct : nous avons tous la même atmosphère, donc pourquoi se soucier de savoir d'où viennent les réductions ? Mais la réalité est différente :
« Je délocalise chez toi mes industries polluantes (et j'en profite pour augmenter les profits de mes actionnaires grâce au faible coût de ta main d'œuvre), et en échange, je t'achètes à coup de milliards fictifs pour polluer, et exploiter ailleurs, mais nous veillerons ensemble à assurer la gestion du climat en nous promettant de diminuer de deux degrés la moyenne des températures du globe dans les trente prochaines années ». Cet exemple caricaturé est précisément le sens du texte Copenhague. Toutefois, le fait que les réductions d'émissions puissent être vendues entre pays introduit une extrême complexité dans le système. « Tout devient rapidement (et volontairement) tellement technique que personne ne peut plus suivre les négociations en cours- aucun citoyen concerné, aucun journaliste, et même les groupes environnementaux qui bûchent à temps plein sur le sujet ont du mal. Il est facile de voir si votre gouvernement construit de nouvelles centrales au charbon, des aéroports ou des autoroutes. Mais vous ne pouvez pas voir si les réductions qu'ils ont "acheté" à l'autre bout de la terre se réalisent vraiment - en particulier lorsqu'elles reposent sur des projections d'augmentations qui auraient en théorie eu lieu si votre gouvernement n'avait pas casqué. »*
Ainsi, les trois pages du texte dont se satisfait Nicolas Sarkozy nous informent que nous devons nous serrer les coudes, tous ensembles, exploitants, comme exploités. Pour ce faire, les leçons de capitalisme vert couvrent les pages et les écrans pour mettre sur le même plan celui qui jette son papier mouchoir sur le trottoir et celui qui fait pousser des roses en Afrique avec une main d'œuvre bon marché en privant d'eau potable les autochtones africains (roses qui sont ensuite transportées par avions en Amérique du nord et en Europe pour les proposer en grandes surfaces en toutes saisons.)
Une véritable farce dans laquelle Zadig, le personnage de Voltaire, pourrait participer en observateur sidéré. Et sa conclusion serait celle de Mohamed Nasheed, le président des îles Maldives qui sont en passe d'être englouties. Il dirait simplement : « La dernière génération d'êtres humains est allée sur la Lune. Cette génération-ci doit décider si elle veut rester en vie sur la planète Terre. »
Ne le lisez pas en une fois, cela pourrait paraître ardu, revenez quand il vous plaira, il restera à votre disposition