30 mai 2013
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Comme suite au mercredi en chansons j'ai découvert ce magnifique poème que j'illustrerai par une très belle photo de reliquaire du journal Le Monde Culture
Une mèche de cheveux.
Une mèche de cheveux... Note tragique !
Une tresse de longs cheveux d'une vrai blondeur,
Liés d'un fil d'or. Surprenante relique !
Un parfum presque insensible et troublant,
Si vieux qu'il semble l'âme d'une odeur,
S'envole de ce coffret secret fascinant.
Doucement et presque religieusement,
De son somptueux reliquaire tirée,
Elle se déroule, répand son flot doré,
Epais, léger, souple, doux et brillant.
Intense et étrange émotion !...Quand ?
Et pourquoi ces cheveux abandonnés ? Comment ?
Quel drame cache ce souvenir violent?
Qui les a coupés ? L'amant un jour d'adieux ?
La rancoeur d'un mari ? Un geste odieux !
Alors, celle qui les a portés sur son front,
Et qui... un jour grisée de désespoir profond...
Est-ce à l'heure fatale d'entrer au couvent
Qu'on a offert la fortune de Cupidon
Comme un gage dédicacé aux vivants ?
Est-ce à l'heure de la jeune défunte,
Que son soupirant a gardé son empreinte,
La seule partie vivante de sa chair
Qu'il pouvait aimer, caresser les mystères,
Couvrir de baisers dans ses rages de l'enfer ?
Elle coule sur mes doigts, dans ma main et,
M'honore de caresses singulières
Comme si une part de l'âme fut cachée.
J'avais aux mains et au coeur un besoin confus
Et singulier, sensuel et continu,
De tremper mes doigts dans cette rivière
Charmante, douce, coulante crinière
Comme si elle était un être vivant,
Caché, prisonnier, je la sentai, vibrant,
Longtemps, très longtemps en mes mains, je la gardai
Et par les rues pour rêver, je m'en allai.
Bernard Mazelin
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre37309.html#page_1
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Published by Jaly
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4 décembre 2012
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Source : mississippi.centerblog.net sur centerblog.
Bouquet de rêves
Bien-être
oubli de soi
une nuit sans soleil
que de beauté
un paysage de rêve
enjeu au milieu
trouble émotion
désir de solitude
envol d'un éclair
retour sur la terre
espoirs lumineux
venue dans mon monde
encore et encore
sensorielle espérance
Jaly
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poèmes
3 décembre 2012
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Source : mississippi.centerblog.net sur centerblog
Bouquet de fleurs
bouquets de rêve
peu m'importe ils me donnent
la joie de vivre
Il y a 2 nuits c'était
bouquet de rêves
deux êtres, des étincelles
un trou noir
hier c'était cette photo
elle me parle, me plait
merveilleuses choses
que ces fleurs dans le vase
elles me parlent ces fleurs
me disent qu'elles m'aiment
je les regarde
je les admire
la nuit les deux êtres
une invite à les suivre
un refus soudain
je me réveille
Jaly
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poèmes
19 novembre 2012
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Source : mississippi.centerblog.net sur centerblog.
« L'automne est une demeure d'or et de pluie. »
Jacques Chessex
« Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise. »
Théodore Agrippa d'Aubigné
Un ciel bien triste chez nous ce lundi

Le dernier papillon
Quand ne chante plus le grillon
Et qu’on est avant dans l’automne,
Quelque matin gris l’on s’étonne
De voir un dernier papillon.
Plus d’or, d’azur, de vermillon ;
Son coloris est monotone ;
La cendre dont il se festonne
Se mêle au sable du sillon.
D’où vient-il ?... et par quelle porte ?...
Est-ce, parmi la feuille morte,
Le seul des papillons vivants ?
Ou, parmi la neige vivante,
La petite ombre transparente
D’un papillon mort au printemps ?
(Rosemonde Gérard, Les Pipeaux)
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Published by Jaly
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poèmes
5 novembre 2012
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21:46
Je suis occupée à regarger le film sur Camus sur France 5 et cela m'a donné à réfléchir.
J'ai découvert ce poème en cherchant sur Google, il m'a plu car il m'a paru léger et tellement vrai
Le poème La richesse de la pauvreté écrit par Yolande Flammant
Regardez-moi,
je suis un pauvre paysan déguenillé,
en sifflant
je marche les mains dans les poches
mais,
personne ne me regarde,
personne ne me salue,
et personne ne m’estime,
oui, je suis un pauvre paysan déguenillé.
Mais, au fond de mon coeur je suis riche,
la nature est mon royaume:
les champs, les bois, les montagnes, les eaux et les animaux,
je connais chaque arbre, chaque plante, chaque fruit, chaque coup de vent,
tous les mystères de notre mère, la terre.
En me promenant dans les champs
les fleurs me saluent en inclinant majestueusement leurs têtes,
les oiseaux entonnent leurs chants les plus mélodieux orchestrés par une douce brise,
les arbustes endimanchés pavoisent leurs branches de satin doré serti d’émeraudes,
les animaux se prosternent dans des révérences obséquieuses.
Je suis le roi de la mère, la terre,
ma fiancée
qui me chérit, me berce, m’aime, m’embrasse, m’enveloppe de ses caresses voluptueuses;
nous sommes unis dans un profond amour,
nous enfantons les germinations des futures récoltes.
Moi, je suis l’homme avec le coeur le plus riche dans mon pauvre accoutrement de paysan déguenillé.
"L'honneur est la dernière richesse du pauvre."
Citation d'Albert Camus ; Les justes - 1949.
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1 mai 2010
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Des pièces d'un puzzle décomposé hante ma tête,
j'essaie sans cesse de reformer une image complète,
mais c'est impossible l'atmosphère m'en empêche,
Le ciel est bleu
les oiseaux chantent
le monde est heureux
et toi tu me manques
Mon coeur est douloureux
reste seule l'absence
des larmes inondent mes yeux
plus que la souvenance
d'un premier mai pluvieux.
Des coups de freins
remplissent ma tête
un train, rien qu'un train
des phares, le néant
Tu n'es plus.
C'était il y a 12 ans en cette date du 1er mai
Je souhaite que ce 1er mai apporte le bonheur à tous et toutes mais je suis incapable de partager.
J'espère que vous le comprendrez
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20 avril 2010
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Rondeau du printemps
À Alphonse Daudet.
Des pêchers roses, tous en chœur
Embaument les vignes désertes ;
Le battoir fait son bruit claqueur
Au bord des mares découvertes,
Et la nuit perd de sa longueur.
Le vent qui n’a plus de rigueur
Éparpille en souffles alertes
La contagieuse langueur
Des pêchers roses.
L’Amour sourit, tendre et moqueur,
Car bientôt, dans les herbes vertes,
Œil mi-clos, lèvres entrouvertes,
Plus d’une aux bras de son vainqueur
Va commettre de tout son cœur
Des péchés roses.
Maurice Rollinat extrait de : "Les névroses"
Les photos ne doivent certainement pas correspondre aux fleurs de pêchers mais je suis un peu perdue dans tous ces fruitiers en fleurs.....
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5 avril 2010
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Petit banc de bois
c'est ici que s'arrête mes pas,
plus rien ne dépend de moi
je suis si las.
Ce soir je te confierai
ce qui est si lourd à porter
du chagrin, de la pitié
j'implorerai à tes côtés.
J'ai si mal,
je souffre, c'est pas banal,
c'était pas un festival,
c'était pas un bal.
Petit banc écoute-moi
ce soir j'ai mangé du chocolat
j'me tape une crise de foie
voila pourquoi je suis flagada.
J'ai trop mangé de chocolat.
Jaly
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10 mars 2010
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23:17
Je me suis arrêtée,
sur le bord de la chaussée,
au loin 2 tours sacrées,
là où les messes sont priées.
J'avais le regard embué,
et des larmes ravalées,
je distinguais peu derrière la futaie,
j'avais la vue voilée.
Une enfant passa,
elle riait auprès de moi,
cela me sortit de mon émoi.
Je l'ai suivie pas à pas.
Ce n'était qu'un rêve,
une vision éphémère,
la réalité est tellement belle,
qu'elle semble éternelle.
Jaly
Vue sur la ville de Neder-over-Heembeeck (Bruxelles) son église, sa tour de logements....,
en contre-bas mais on ne le voit pas, un canal.... .
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30 janvier 2010
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18:22
Pour "le casse-tête de la semaine" chez Lajemy j'écris en quelques mots ce que j'aurais voulu être mais je le mettrais volontiers au présent car ce sont des souhaits qui deviennent de plus en plus fort de jour et jour......
J'aurais voulu être un oiseau
pour m'élever toujours plus haut
J'aurais voulu être une fleur
pour diffuser beaucoup de senteurs
J'aurais voulu être un tison
que l'on tiendrait avec précaution,
je réchaufferais tout qui a froid
ce serait pour moi une joie
J'aurais voulu être un eurocent
pour distribuer allègrement
il n'y aurait plus de mendiants
les plus pauvres seraient contents
J'aurais voulu être un lit
on y mettrait les sans-abris
je partagerais ma chaleur
du froid ils n'auraient plus peur
Finalement je suis moi
avec un coeur gros pour toi
seuls mes moyens
unissent mes doigts aux tiens.
Jaly
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