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  • : Jaly: sa vie, ses rêves, ses récits, ses photos
  • : Sur ce blog vous trouverez la façon dont je découvre toutes choses, à travers la nature comme à travers mes rêves,
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  • Jaly
  • Retraitée, j'en profite pour vagabonder, l'âme heureuse, par monts et par vaux, j'aime photographier, raconter ce que je ressens, écrire un poésie dans un moment propice aux rêves,puis il y a le reste que je vous invite à venir découvrir
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Cadeaux reçus

Mon amie Alice m'a décerné





Mon amie Tataray(Bricabrocamoi)
m'a remis la clé de l'amitié




Un tout grand merci.
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J'ai trouvé ce gif sur le blog de KRI,
si gentiment offert qu'il sera le porte-bonheur de mon blog
http://img10.hostingpics.net/pics/846078myasotis.gif

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Coquelicots

 



13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 08:26

Et bien oui nous sommes à la fin des Saints de glace et

 

saint-s.png

 

Le soleil est présent mais les températures sont assez basses: 13°  plus de gel mais un refroidissement qui ne me plait pas trop en cette période de mai où de nombreuses fleurs, la nuit, prennent un coup de froid.

 

Petite hausse des T° pour mardi et puis ça descend à nouveau et pourtant les 3 Saints de glace seront passés: Saint Mamert, Saint Pancrasse et saint Servais aujourd'hui remplacé par Sainte Rolende et ses festivités dans ma région.

 

Ce 13 mai Saint Servais, c'est le dernier.  J'en profite pour vous laisser quelques dictons

 

saint-servais.jpg

 

Avant Saint-Servais, point d'été ; après Saint-Servais, plus de gelée.
 Quand il pleut à la Saint-Servais, pour le blé, signe mauvais.
 Saint-Servais quand il est beau, tire Saint-Médard de l'eau.

 

Saint-Servais, Saint-Pancrace et Saint-Mamert font à trois un petit hiver.

 

 

bon dimanche 131446

  Bonne fête aux mamans de Belgique dont c'est la fête aujourd'hui

 

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 01:29

 

 

 

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Initiales B.B.

80 ANS DE BETTY BOOP

 

 

Privilège des héros de cartoon, à 80 ans, Betty Boop est une vieille femme bien conservée ! Mais si la petite brune aux cheveux courts a su imposer son ''Boop-boop-a-doop'', elle reste une énigme pour beaucoup. L'heure est venue de réhabiliter le mythe.

Au début des années 1930, les frères Fleischer sont des précurseurs en matière d'animation. On leur doit la technique du rotoscope, permettant de transformer une scène filmée en dessin animé pour un rendu plus fluide, ainsi que le concept des talkartoons, des dessins animés où les personnages chantent, souvent accompagnés par l'orchestre de véritables artistes de l'époque. Ainsi, de nombreuses vedettes se retrouvent au générique des épisodes de Betty Boop, comme Louis Armstrong dans 'I'll be Glad when You're Dead You're Rascal You' en 1932. Dans un total de 119 épisodes, entre août 1930 et 1939, Betty Boop s'inscrit au hit des plus célèbres personnages des studios Fleischer. Suivront Popeye et Superman. Avec son célèbre jeu de jambes, son mythique porte-jarretelles et ses grands yeux de biche, la petite lolita met le feu à l'écran. Dans toute l'histoire du cinéma, c'est la première fois qu'une femme est le personnage principal d'un dessin animé. Sous ses airs innocents et enfantins, Betty Boop devient à la fois une muse, une véritable star et une incarnation de la femme libérée, avant de n'être plus qu'une image marketing. Les thèmes évoqués dans les épisodes ne sont pas anodins : sexe, drogue et compagnie. Betty Boop n'a pas froid aux yeux.

 

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Naissance d'un mythe

 

Betty Boop apparaît pour la première fois le 9 août 1930, dans 'Dizzy Dishes', aux côtés du chien Bimbo. Elle n'a pas de nom et son personnage est indéfini. Est-elle une femme ou un chien ? Son dessinateur, Myron Natwick (surnommé ''Grim'') affirmera : ''J'ai juste dessiné un petit chien à qui j'ai rajouté des jambes de femme et ce qui est devenu des boucles d'oreilles par la suite étaient d'abord des longues oreilles. Je crois que je me suis inspiré du caniche pour avoir une idée simple du personnage.'' Mais avec sa silhouette très sensuelle, sans doute trop sexy pour l'espèce canine, Betty Boop deviendra définitivement une femme en 1931. Plus tard, son dessinateur avouera s'être inspiré de la chanteuse Helen Kane. Son célèbre ''Boop-boop-a-doop'', repris par la pin-up de papier, sera d'ailleurs au centre d'un procès intenté par la chanteuse en avril 1934. Cette dernière certifie que son plagiat animé provoque le déclin de sa propre carrière. Ironie du sort : malgré l'imitation révélée de la chanteuse et le mimétisme parfait de sa voix par Mae Questel, Helen Kane perd le procès. Betty Boop l'emporte haut la main sur le ring. Les juges seraient-ils plus sensibles aux charmes de la poupée de fiction ?

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 21:13

 

  Pour faire plaisir à Lajemy et honorer le thème de son "casse tête de la semaine" je vous invite sur un marché persan

 

 

 

 

Et qu'y-a-t-il sur un marché persan??


Des tapis...., il y a bien d'autres choses mais le thème cette semaine ce sont les carpettes et tapis.....

 

Un peu d'histoire...


L’univers des tapis orientaux fait rêver : la plupart des gens l’associent à la magie des mille et une nuits depuis leur plus tendre enfance. Le tapis lui-même a une invention d’origine lointaine : elle remonte à l’origine même du vêtement et de la civilisation. Sa fonction initiale était bien éloignée du symbolisme ou de la décoration qui lui seront ultérieurement attribués : le tapis était le revêtement de sol de nos ancêtres.
Il correspond en ce sens à l’édification des premières bases culturelles solides et communautaires. Pas étonnant qu’il fît tant rêver et que les contes de partout lui accordent des pouvoirs : sa vie est intimement liée à celle des racines fondatrices de différents peuples passant de la nature à la culture.

Ainsi s’exerce sur l’occident l’attrait et le mystère du tapis persan en tant que raffinement absolu de la culture perse, experte dans le tissage du tapis depuis l’âge de bronze. Depuis le XIXe siècle et la redécouverte européenne des cultures orientales, la demande de tapis persan est exponentielle à Paris et ailleurs de par le monde. On l’utilise sur le sol, mais parfois aussi accroché au mur comme tapisserie, tout en le préservant de l’usure. C’est certainement le tapis enveloppé de l’aura et de la réputation la plus mythique, du prestige le plus ancien.

 

 

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 16:58

 

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Me voila de retour sur les blogs j'en profite pour répondre présente au défi de Lajemy dans "Le casse-tête de la semaine"

Le sujet "Aromates" est très "épicé" :)

 

Les aromates

Les herbes et aromates de cuisine sont des herbes ou d'autres substances, généralement végétales, utilisées pour donner du goût et de l'arôme aux aliments. Les herbes et les autres substances sont parfois employées à l'état naturel et parfois après un traitement comme par exemple la torréfaction.

Exemples d’herbes et aromates de cuisine : ail, aneth, anis, badiane, basilic, bourrache, camomille, cannelle, cardamome, carmin, graine de céleri, chili, ciboulette, citronnelle, clou de girofle, coriandre, cumin, curcuma, feuille de curry, échalote, estragon, fenouil, galanga, gingembre, feuille de laurier, lavande, marjolaine, menthe, mélisse, noix de muscade, origan, oseille, paprika, persil, pimprenelle, poivre, piment, rhum, romarin, safran, sarriette, sauge, fleur de sel, tamarin, thym, truffe, ...

Rôle historique des épices et des aromates

L’histoire des épices débute 4000 ans avant notre ère sur la côte de Malabar au sud-ouest de l’Inde. Le premier homme à cueillir du poivre pour améliorer le goût de son riz fut le précurseur d’une course folle dans la recherche de nouvelles flaveurs permettant d’agrémenter sa nourriture de base.

Il ne faut pas oublier que la diversification de notre alimentation n’est que très récente et qu’elle ne concerne qu’une faible partie de l’humanité.

Les nomades de tous pays connaissent depuis toujours les avantages des épices : Facilité de conservation séchée et faible encombrement.

Les commerçants qui approvisionnaient l’Europe appréciaient ces qualités et y ajoutaient une très forte plus-value du fait du mystère entourant ces marchandises.

L’Histoire nous apprend que l’exotisme et la noblesse de ces produits ont conduit quelquefois à des exubérances. Certaines recettes d’Apicius (IVème siècle de notre ère) comportent un nombre impressionnant d’épices et de plantes aromatiques.

A la fin du Moyen-Age, un tiers des recettes comportait du safran et la consommation de moutarde a atteint des sommets. Plus de 300 litres pour un seul repas servi en 1336 par le Duc de Bourgogne.

Les grands découvreurs du XVème et du XVIème siècle ont favorisé l'apparition de nouvelles épices : Piment, vanille, toute-épice était alors directement liée à l'approvisionnement et aux prix pratiqués. Les cours pouvant varier de un à dix suivant les arrivages, cela a favorisé la découverte de plantes indigènes servant de succédanés.

La Révolution Française et ensuite l'Empire ont limité fortement l'importation de plantes exotiques et il faudra attendre le XXème siècle pour qu'à nouveau l'engouement pour toutes ces plantes relance leur consommation.


Ce document provient du site : http://www.aromates.eu

 

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 00:19


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HPIM1990

La Tour japonaise, le Pavillon chinois et le Musée d'Art japonais se regroupent aujourd'hui sous l'appellation commune des Musées d'Extrême-Orient.

Cet ensemble exotique exceptionnel compte parmi les dernières grandes réalisations architecturales que le roi Léopold II (1835-1909) finança à la fin de son règne, à Bruxelles. C'est l'oeuvre d'un architecte français : Alexandre Marcel (1860-1928). Ces édifices n'ont d'asiatique que leur aspect extérieur, grâce à un habillage exécuté soit à Yokohama ou à Tokyo, soit à Shanghai. Ce cachet d'authenticité tient aux éléments ornementaux intimement liés à l'architecture et au porche pour le complexe de la Tour japonaise ; aux boiseries polychromes du kiosque et du bâtiment principal pour le domaine du Pavillon chinois. Mises à part ces importations, les principes de construction des deux ensembles sont européens, les matériaux de leur gros oeuvre, belges et leurs décors, des créations d'artistes parisiens.

La Tour japonaise fut inaugurée en 1905, et le complexe chinois, se trouva achevé en 1910. L'État, qui les reçut en héritage, allait, en 1921, en confier la gestion à l'institution appelée aujourd'hui Musées royaux d'Art et d'Histoire.
Par ailleurs, après avoir été interdite au public depuis sa construction, mais réhabilitée récemment, la dépendance utilitaire du Pavillon chinois est dorénavant promue au rôle de Musée d'Art japonais. Ce nouveau musée accueille, en effet, les collections d'art japonais classique conservées par les Musées royaux d'Art et d'Histoire, qui se concentrent sur l'époque d'Edo (1600-1868). Les quelque 12.000 pièces de cet important patrimoine ne seront jamais exposées toutes à la fois. La politique est de constituer des ensembles significatifs à partir de ce fonds important, de les présenter en permanence, mais par rotations régulières, vu la fragilité des oeuvres. Les choix ainsi faits témoignent de la maîtrise des Japonais, acquise notamment dans les arts du métal, du laque, de la peinture, de la xylographie, du textile, de la céramique, de la sculpture.



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HPIM1989


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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 00:22

Il est un film qui s'attaque de près au sujet, est-ce utopique,  beaucoup répondront oui,    d'autres conserveront l'espoir d'un changement.....


fin de la pauvreté




La Fin de la pauvreté ?
de Philippe Diaz
(documentaire)

Présentation

Avec tant de richesses dans le monde, pourquoi y a-t-il encore tant de pauvreté ? S'aventurant au-delà des réponses "populaires" sur les origines de la pauvreté, "La fin de la pauvreté"?' se demande si les véritables causes ne viennent pas d'une orchestration des pays riches pour exploiter les plus pauvres, de l'époque coloniale à aujourd' hui. Les peuples qui luttent contre la pauvreté répondent, condamnant le colonialisme et ses conséquences : appropriation des terres, exploitation des ressources naturelles, dette, néolibéralisme... Des favelas d'Amérique latine aux bidonvilles d'Afrique, des économistes de renom, des personnalités politiques et des acteurs sociaux révèlent comment les pays développés pillent la planète ; un saccage qui menace ses capacités à soutenir la vie et accroît toujours plus la pauvreté...

La critique

Attention, perle documentaire ! Présenté à la Semaine de la critique 2008, ‘La Fin de la pauvreté ?’ débarque dans les salles obscures, prêt à secouer les mentalités. A partir d’une question simple - “avec tant de richesses dans le monde, pourquoi y a-t-il encore tant de pauvreté ?” -, le cinéaste indépendant Philippe Diaz signe un réquisitoire percutant contre le capitalisme. A la fois didactique et corrosif, le film déploie un argumentaire solide, essentiellement fondé sur une collecte rigoureuse de l’information. Historiens, économistes, professeurs et autres “tueurs économiques” repentis se succèdent et font écho aux témoignages de victimes de la pauvreté. En seulement trois chapitres - origines, conséquences et solutions au déséquilibre économique Nord/Sud - il dresse un raisonnement aussi original que convaincant. Selon la thèse de l’économiste Jeffrey David Sachs, à laquelle le film doit son titre, “le capitalisme ne peut fonctionner sans pauvreté”. C’est donc judicieusement que le réalisateur débute sa diatribe en remontant aux sources de ce dénuement. Si Philippe Diaz condamne en premier lieu l’esclavagisme et le colonialisme, responsables de l’asphyxie économique des pays en développement, il tire à boulets rouges sur ses acteurs contemporains, Fonds monétaire international et Banque mondiale en tête. Politiquement très incorrect, il déterre coups d’Etats géostratégiques et fustige logiques de privatisation exacerbées. Au même titre que ‘We Feed the World’ en 2005, ‘La Fin de la pauvreté ?’ incite par exemple à repenser les ressources naturelles telles que l’eau en biens communs et non en produits marchands. A contre-courant du néolibéralisme actuel, Philippe Diaz invite chacun à faire marche arrière, plaidant la décroissance comme seule issue de secours. Un documentaire frontal, honnête et lucide, un puissant contre-pouvoir citoyen.

Selon Jean-Jacques Beineix, président de la société Cargo Films qui distribue 'La Fin de la pauvreté ?' en France, la diffusion du film était nécessaire : "Comment peut-on encore ignorer la pauvreté ? Nous sommes 6 milliards sur notre terre et 1 milliard d'êtres humains connaissent chaque jour la faim. (.. .) Ne rien faire, ne rien dire, s'apparente à de la non-assistance à humanité en danger."

La revue de presse

Première - François Cardinali (Décembre 2009)

Là où Philippe Diaz captive, c'est dans l'analyse historique précise de la paupérisation d'une majorité de la planète depuis les débuts de la colonisation orchestrée par l'Espagne, le Royaume-Uni, la Hollande... (.. .) Alors, malgré des longueurs, la démonstration de Philippe Diaz a un mérite : secouer fort le cocotier pour provoquer à nouveau le débat.

Le Nouvel Observateur - Xavier Leherpeur (16 décembre 2009)

L'enquête est passionnante, l'analyse politique, édifiante.

Le Monde - Jean-Luc Douin (15 décembre 2009)

Toutes les trois secondes, un être humain meurt de faim (.. .). Ces chiffres ne résultent pas d'une fatalité mais d'un pillage de la planète par les pays développés. Tel est le message du documentaire politique de Philippe Diaz, un réquisitoire altermondialiste qui fustige le déséquilibre postcolonial, dénonce les échanges Nord-Sud, accuse le néolibéralisme. Et plaide pour l'effacement de la dette des pays pauvres.


http://www.evene.fr/cinema/films/la-fin-de-la-pauvrete-21280.php

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 12:22


Cet article deviendra une page que vous pourrez consulter lorsque vous le souhaiterez, pour le moment j'ai 2 titres de pages, la pauvreté et l'Europe. J'en créerai une sur le climat et puis une autre sur ????

Vous y croyiez vous les aminautes, les blogopotes que l'on trouverait une solution lors de ce sommet  de Copenhague, moi non et voila quelques réflexions qui en ressortent,
Je sais vous n'êtes pas habitués à trouver de tels sujets sur ce blog mais il faut en parler ou alors nous ne ferons jamais qu'une chose, nous contenter de ce qu'on nous dit sans nous inquiéter de ce qui se cachent derrière les paroles.


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La farce de Copenhague

Après l'échec de la conférence de Copenhague, Sarkozy est rentré bredouille en victime co-latérale …Et de ce fait, l'Etat UMP perd encore un peu plus de crédibilité au profit des verts, et autres écologistes qui sont –eux aussi- pour un « capitalisme vert », et qui ne manqueront pas de récupérer le bébé, et l'eau du bain libéral qui va avec !

Depuis des mois, à coups de déplacements à l'étranger ou de discours solennels sur l'avenir du monde, le chef de l'État avait pris soin de se poser en champion de la lutte contre le réchauffement climatique. Espérant, en cas de véritable accord international, apparaître, au moins aux yeux de l'opinion publique française, comme « la cheville ouvrière » sans laquelle rien n'aurait été possible. Voire d'y triompher, les médias amis aidant. Mais pas seulement les médias. Car les groupes financiers avaient tout intérêt à contrôler le déroulement des négociations. Et ces lobbys étaient présents dés le début du sommet. Chaque délégation était rappelée à l'ordre dès son arrivée par le spectacle d'une grosse et fausse planète, dominant la place centrale de la ville.
Ce globe tourbillonnant était couvert de logos d'entreprises - la marque Coca-Cola était apposée sur l'Afrique, tandis que Carlsberg semblait s'être approprié l'Asie ; McDonald's annoncait juste au-dessus "I'm loving it !" en grandes lettres rouges. Cette mappemonde pleurait « Bienvenue à Hopenhagen ! » Telle est la triste réalité de ce sommet qui était voué d'avance à l'échec.

Rien n'a changé

Car rien n'a permit d'avancer vers des solutions qui permettraient de contrôler les émissions polluantes à l'échelon international, si ce n'est un texte consistant à autoriser des pratiques déjà en vigueur : « une étude réalisée par l'Université de Stanford a montré que la plupart des projets qui sont financés au titre de ces « réductions » n'existent pas, ne fonctionnent pas ou auraient eu lieu de toute façon. Et pourtant, il ne s'agit pas là de simples amuse-gueule au menu de l'accord attendu : c'est le plat principal ! Par exemple, si l'on en croit les propositions des États-Unis, pays qui possède de loin le niveau le plus élevé d'émissions par habitant dans le monde, ils n'auront même pas à se donner la peine de réduire leurs émissions de gaz d'un seul tuyau d'échappement jusqu'en 2026, puisqu'ils financeront tout simplement ces projets-fantômes en contrepartie. » [1]

Un new deal légalisé

Ainsi, le deal passé entre les pays occidentaux et pays émergeant est légalement en vigueur : l'astuce repose principalement sur une bizarrerie du système : un pays riche peut réduire ses émissions sans effectivement émettre moins de gaz à effet de serre. Comment est-ce possible ? Il peut tout simplement payer un pays pauvre pour émettre moins qu'il ne l'aurait fait autrement. En théorie, cela semble correct : nous avons tous la même atmosphère, donc pourquoi se soucier de savoir d'où viennent les réductions ? Mais la réalité est différente :

« Je délocalise chez toi mes industries polluantes (et j'en profite pour augmenter les profits de mes actionnaires grâce au faible coût de ta main d'œuvre), et en échange, je t'achètes à coup de milliards fictifs pour polluer, et exploiter ailleurs, mais nous veillerons ensemble à assurer la gestion du climat en nous promettant de diminuer de deux degrés la moyenne des températures du globe dans les trente prochaines années ». Cet exemple caricaturé est précisément le sens du texte Copenhague. Toutefois, le fait que les réductions d'émissions puissent être vendues entre pays introduit une extrême complexité dans le système. « Tout devient rapidement (et volontairement) tellement technique que personne ne peut plus suivre les négociations en cours- aucun citoyen concerné, aucun journaliste, et même les groupes environnementaux qui bûchent à temps plein sur le sujet ont du mal. Il est facile de voir si votre gouvernement construit de nouvelles centrales au charbon, des aéroports ou des autoroutes. Mais vous ne pouvez pas voir si les réductions qu'ils ont "acheté" à l'autre bout de la terre se réalisent vraiment - en particulier lorsqu'elles reposent sur des projections d'augmentations qui auraient en théorie eu lieu si votre gouvernement n'avait pas casqué. »*

Tout ça...Pour ça !

Ainsi, les trois pages du texte dont se satisfait Nicolas Sarkozy nous informent que nous devons nous serrer les coudes, tous ensembles, exploitants, comme exploités. Pour ce faire, les leçons de capitalisme vert couvrent les pages et les écrans pour mettre sur le même plan celui qui jette son papier mouchoir sur le trottoir et celui qui fait pousser des roses en Afrique avec une main d'œuvre bon marché en privant d'eau potable les autochtones africains (roses qui sont ensuite transportées par avions en Amérique du nord et en Europe pour les proposer en grandes surfaces en toutes saisons.)

Voltaire aurait pu l'écrire !

Une véritable farce dans laquelle Zadig, le personnage de Voltaire, pourrait participer en observateur sidéré. Et sa conclusion serait celle de Mohamed Nasheed, le président des îles Maldives qui sont en passe d'être englouties. Il dirait simplement : « La dernière génération d'êtres humains est allée sur la Lune. Cette génération-ci doit décider si elle veut rester en vie sur la planète Terre. »


Ne le lisez pas en une fois, cela pourrait paraître ardu, revenez quand il vous plaira, il restera à votre disposition 

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 01:21


Une petite perle noire, plus petite qu'un chat, je dirais plus légère que beaucoup de chats ;), voici la reine de la maison, elle s'appelle Angie, 3 ans qu'elle vit avec moi, elle fait ma joie et mon bonheur quand je rentre à la  après mes journées de travail, quel accueil ..........

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Belge, le Schipperke l’est indubitablement puisque l’origine même de
son nom fait l’objet d’une querelle dont nous avons la spécialité.
Ainsi, si certains prétendent que ce nom provient du temps où ce petit
chien était très répandu sur les péniches, d’autres affirment qu’il faut
y voir une déformation du mot « berger » en dialecte flamand.

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Tout en étant un délicieux petit chien de compagnie, le Schipperke constitue également une sonnette d’alarme particulièrement efficace : on ne trompe pas la vigilance d’un Schipperke !

Si de mauvaises langues le qualifient parfois de « petit roquet aboyeur », c’est à tort : il vaut toujours mieux aller vérifier pourquoi ce petit chien donne l’alerte.

Malgré sa taille réduite qui le rend peu dissuasif aux yeux d’un malfaiteur éventuel, le Schipperke est un défenseur de vos biens particulièrement brave: en cas de nécessité, il peut se jeter sur l’ennemi avec une hardiesse peu commune et se servir avec talent de ses dents pointues pour chasser l’importun.

Il est même capable de sacrifier sa vie pour porter secours à son maître, car un véritable Schipperke n’a peur de rien !

Le Schipperke cache dans sa petite fourrure un grand caractère !




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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 18:15


1783
le 21 novembre

Un tour en ballon





Les frères Montgolfier parviennent à faire un premier vol libre en ballon dirigeable. Ce nouvel engin, constitué d'un panier surmonté d'une toile sphérique, décolle grâce à la diffusion d'air chaud. La montgolfière fait ses premiers pas dans le ciel.





La 1ère montgolfière a déjà fière allure,
mais regardez ce qui suit: un réel plaisir pour les yeux




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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 23:51

Pour le casse-tête de la semaine "chez Lajemy" on parle de laine, j'arrive avant la clôture du dimanche avec un document plutôt que des photos

BOKRIJK en Belgique est un village reconstitué, on y reprend certains styles de maisons du passé flamand mais aussi d'anciens métiers y sont représentés voici donc non pas une fileuse mais un fileur!! et son rouet






Une filature de laine est une usine regroupant l'ensemble des opérations industrielles transformant la laine en fil à tisser. Les principales opérations de filature comportent en premier lieu le nettoyage de la laine, le battage, le cardage et le peignage. Suit l'étape de l'étirage et du doublage de la laine. La dernière étape regroupe le filage proprement dit, l'envidage, le bobinage, le moulinage et le dévidage.

Au début de la colonisation, la majorité des moulins à carder étaient logés à l'intérieur des moulins à farine, lesquels opéraient souvent aussi comme moulins à scie. Généralement localisée au deuxième ou troisième étage, la machinerie propre à l'activité de la transformation de la laine comprend habituellement une échiffeuse et une ou deux cardeuses ; à cela pouvait s'ajouter un rouet mécanisé pour filer la laine.


On trouvait un rouet dans la plupart des fermes. Cet objet faisait partie du quotidien. Les femmes confectionnaient tout ce dont la maison et ses occupants avaient besoin comme toile de draps et vêtements. Elles faisaient cela avec le lin, la laine des moutons et le chanvre. Grâce au rouet, ces fibres étaient filées







La chanson du rouet

O mon cher rouet, ma blanche bobine,
Je vous aime mieux que l'or et l'argent !
Vous me donnez tout, lait, beurre et farine,
Et le gai logis, et le vêtement.
Je vous aime mieux que l'or et l'argent,
O mon cher rouet, ma blanche bobine !

O mon cher rouet, ma blanche bobine,
Vous chantez dès l'aube avec les oiseaux ;
Eté comme hiver, chanvre ou laine fine,
Par vous, jusqu'au soir, charge les fuseaux
Vous chantez dès l'aube avec les oiseaux,
O mon cher rouet, ma blanche bobine.


O mon cher rouet, ma blanche bobine,
Vous me filerez mon suaire étroit,
Quand, près de mourir et courbant l'échine.
Je ferai mon lit éternel et froid.
Vous me filerez mon suaire étroit,
O mon cher rouet, ma blanche bobine !
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